Industrie 4.0 ou Industrie du futur
La cobotique ou l’usage de robots collaboratifs, alliance homme-machine au service de l’Industrie du futur.

Alors que l’on assiste à l’apparition de robots assistants personnels à domicile aux multiples usages, pas encore vraiment démocratisés, la situation progresse très vite dans le secteur de l’industrie. Avec la cobotique, les robots travaillent déjà aux côtés des hommes !
Cobot et Cobotique définition :
Les tâches répétitives ou pénibles, pour lesquels l’homme a peu de valeur ajoutée sont confiées à des machines, les cobots, qui viennent seconder les opérateurs et leur permettre de manipuler facilement des pièces lourdes, chaudes, ou encore miniatures et difficiles à attraper.
L’opérateur travaille dans l’environnement proche du cobot avec lequel il est en mesure d’interagir, notamment lors des phases d’assemblage complexes ou de contrôle qualité.
Chez VINCI Energies, par exemple, un système de manutention des barres de titane pour forgeage à chaud des aubes de réacteurs, avec une température de forgeage de 920°C utilise la cobotique.
Chez Safran, la cobotique et l’articulation homme/machine font l’objet d’un programme de recherche appliquée depuis 2014. La production de certaines pièces, ainsi que leur suivi qualité, s’en trouvent considérablement améliorés. Ainsi, là où un opérateur mettait 4 heures pour le contrôle des moteurs CFM56 (1000 points de contrôle), le robot s’acquitte de cette tâche en 20 minutes.
IIOT (Internet industriel des objets), accélérateur de l’Industrie 4.0
Dans les systèmes industriels complexes, mettant en jeu une multitude de composants, de sous-systèmes aux interdépendances nombreuses, les meilleurs ingénieurs de maintenance ne réussissent à identifier qu’environ 80% des causes de pannes.
L’IIOT vient aujourd’hui changer la donne en permettant de dépister les irréductibles 20% des autres causes de pannes, en traitant les données issues de tous les équipements connectés. De nombreuses corrélations, jadis inobservables, sont désormais détectées parmi ces flux de données, via des analyses avancées rendues possibles par le recours à l’intelligence artificielle (IA) et au machine learning (« apprentissage statistique »).
